Notre Etat social a atteint ses limites !

Aujourd’hui, six bénéficiaires de l’aide sociale sur dix sont des étrangers. Pas étonnant: nous ouvrons la porte aux migrants économiques du monde entier. Grâce à la libre circulation des personnes, les étrangers de l’UE peuvent également bénéficier d’une aide sociale dès leur premier jour en Suisse. Tout un chacun reçoit un permis de séjour s’il travaille au moins 12 heures par semaine – que ses revenus lui permettent ou non de survivre, peu importe. 

L’assistance sociale était conçue autrefois comme une aide provisoire dans les situations d’urgence. Aujourd’hui, elle est devenue un revenu inconditionnel de facto, car de plus en plus de personnes vivent longtemps au crochet de l’État. Selon les statistiques à notre disposition, notre pays compte environ 354 500 personnes qui dépendent de l’aide sociale. La Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS), prévoit que le nombre de bénéficiaires augmentera d’au moins 55 000 d’ici 2022, en raison notamment des impacts de la pandémie de coronavirus sur l’économie.

Aujourd’hui, six bénéficiaires de l’aide sociale sur dix sont des étrangers. Le taux d’assistance sociale est de 89,6 % pour les demandeurs d’asile et de 85,1 % pour les réfugiés. Ces taux de dépendance élevés montrent les énormes problèmes que pose l’intégration professionnelle de ces personnes, nombreuses, de cultures étrangères: elles ne progressent pratiquement pas dans l’acquisition de la langue, ne savent souvent ni lire ni écrire, n’ont ni qualifications professionnelles ni expérience de travail, leur intégration sociale et culturelle et leur intérêt pour la société locale est souvent inexistant. Pourquoi le font-ils alors? Bénéficiaires de l’aide sociale, ils trouvent dans notre pays des conditions économiques bien meilleures que celles qu’ils pourraient avoir dans leur pays d’origine.

Les perdants dans cette histoire sont en fin de compte les communes et les contribuables suisses, qui doivent payer pour cette politique migratoire malavisée. La Confédération attend des communes non seulement qu’elles gèrent les nombreux bénéficiaires de l’aide sociale du monde entier, mais aussi qu’elles les intègrent. Si le scénario de la CSIAS s’avère exact, nous aurons alors, dans le meilleur des cas, 400 000 personnes qui vivront aux dépens de l’État en 2022. Par ailleurs, des centaines de milliers d’autres personnes devront être intégrées au marché du travail: concrètement, cela représenterait 153 000 chômeurs – voire davantage selon l’ampleur de la crise économique actuelle – 200 000 personnes qui ont fait une demande d’allocation pour perte de gain et près de 200 000 personnes bénéficiant de mesures de réadaptation de l’AI.

Les coûts à la charge des communes

Les dépenses de tous les cantons et communes dans le domaine de l’aide sociale s’élèvent désormais à 2,83 milliards de francs. A cela s’ajoute le montant de l’aide économique de la Confédération, qui s’élève quant à elle à environ 1,2 milliard de francs. Il s’agit ici des aides forfaitaires que verse la Confédération pendant cinq ans aux réfugiés reconnus et pendant sept ans aux réfugiés admis à titre provisoire – il y a dix ans, ces montants ne s’élevaient qu’à 363 millions de francs. Et malgré l’importance de ces sommes, les communes doivent généralement payer un supplément de 100 francs par jour pour les places en crèche afin d’assurer l’intégration linguistique et sociale des enfants. Comme un grand nombre de demandeurs d’asile sont venus en Suisse entre 2014 et 2016 et que la Confédération renonce désormais à ces paiements forfaitaires, c’est une véritable déferlante de coûts qui s’abat sur les communes.

Si le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale augmente, comme le prévoit la CSIAS, les communes devront supporter des coûts supplémentaires de 1,1 milliard de francs en 2022. Indépendamment de ces coûts élevés, les perspectives des communes sont tout sauf prometteuses: il est en effet devenu beaucoup plus difficile ces dernières années d’intégrer les bénéficiaires de l’aide sociale sur le marché du travail. Les personnes qui arrivent en Suisse via les regroupements familiaux, y compris ceux qui s’effectuent par le biais de la libre circulation des personnes, sont peu ou pas formées, et le marché des emplois qui serait à leur portée est pratiquement inexistant.

La libre circulation des personnes fait également que ces emplois n’existent pas. Aujourd’hui, les employeurs peuvent en effet recruter à tout moment et sans difficulté aucune des travailleurs bon marché et bien formés dans la zone de l’UE. C’est pourquoi ils ne s’intéressent guère à nos centaines de milliers de bénéficiaires de l’aide sociale, qui ont souvent un vécu difficile. Il n’est pas nécessaire d’être très bon en maths pour se rendre compte que notre État providence atteindra bientôt ses limites. C’est pourquoi la Suisse doit à nouveau gérer elle-même son immigration, et qu’il faut voter absolument OUI à l’initiative de limitation le 27 septembre prochain.

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par l’auteur
Barbara Steinemann
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