Face à la crise, chaque pays défend ses intérêts

La pandémie Covid-19 a confirmé que l’UE ne fonctionne que quand tout va bien et que la solidarité y est un vain mot. Face à la crise économique actuelle, nous autres Suissesses et Suisses, nous ferions donc bien de gérer enfin l’immigration selon nos propres besoins.

La Covid-19 a rapidement mis en évidence les limites de la solidarité européenne. Croire que la crise est passée serait une lourde erreur. Une gigantesque crise économique est en train de déferler sur l’Europe. La Suisse sera forcément aussi touchée. Elle se porte certes encore
mieux que les autres pays européens parce que sa situation financière est encore relativement solide, mais Bruxelles fera pression sur la Suisse afin de lui soutirer encore plus d’argent pour ses programmes et son fonds de cohésion. Notre principal problème sera cependant
la hausse du chômage dans l’UE. Le nombre de personnes sans emploi – notamment parmi les ressortissants de l’UE – a augmenté massivement même lorsque l’économie allait bien. On a compris depuis longtemps que l’allégation, selon laquelle la libre circulation des personnes nous a apporté une croissance économique, n’est que pure légende. Le produit social brut par habitant stagnait même en période de haute conjoncture. De plus, les pouvoirs publics ont dû faire face à l’immigration de masse en développant les infrastructures, les hôpitaux, les routes, les écoles, les services de police et la justice, autant de coûts pour la collectivité publique dont il n’est jamais tenu compte.

Stopper l’accès aux institutions sociales suisses – accepter l’initiative de limitation

Il n’est pas acceptable que toutes les personnes originaires d’un pays pauvre de l’UE puissent venir chercher un emploi en Suisse. Rappelons que les ressortissants UE ne doivent avoir cotisé qu’une année à la caisse de chômage de leur pays d’origine pour toucher après un seul jour de travail en Suisse les prestations de notre assurance-chômage. Et comme ces prestations sont beaucoup plus généreuses qu’à l’étranger, il est financièrement très avantageux d’être chômeur en Suisse! En tant qu’Etat souverain, la Susse doit à nouveau décider elle-même si elle
veut admettre que des étrangers viennent y chercher du travail. La Suisse a des liens économiques avec le monde entier. Elle a besoin de faire venir des professionnels qualifiés en cas de pénurie de main-d’oeuvre dans certaines branches. Il n’est en revanche pas acceptable
que l’UE exporte son chômage en Suisse. Donc: Oui à l’initiative de limitation

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par l’auteur
Alfred Heer
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